Organigramme
Résultats
Accès & plans
Historique
Au mois d’Août 1944, Jean-Baptiste SAY devient le quartier général du groupe F.F.I. LYAUTEY qui organise l’insurrection dans les quartiers d’Auteuil et du Point du Jour. L’établissement se trouve au centre d’un dispositif de barricades et se prépare à attaquer les forces allemandes mais aussi à faciliter l’entrée de la division LECLERC dont l’arrivée est annoncée par la presse clandestine. Les accrochages très durs entre les troupes allemandes et les insurgés provoquent de nombreux morts. Des professeurs et des élèves de Jean-Baptiste SAY participent également à l’assaut du lycée Claude Bernard, boulevard Murat, où sont retranchés 250 S.S. avec des armes lourdes. Le quartier est libéré le 25 Août 1944 avec l’entrée par la Porte de Saint-Cloud du Groupement tactique de LANGLADE de la 2ème D.B.
 
Devenu lycée en 1953, l’établissement maintient sa vocation scientifique d’excellence, mais s’est au fil des années enrichi de filières littéraires et économiques hautement prisées.
Les cours sont toujours assurés mais professeurs et élèves ne restent pas passifs : certains appartiennent à des réseaux de résistance d’abord spécialisés dans le renseignement, puis, à partir du printemps 1944, dans l’action directe.
Au XXème siècle, à la fin des années trente, les réformes de Jean ZAY, ministre de l’Éducation nationale du Front Populaire, intègrent les Écoles Primaires Supérieures dans un second degré qui regroupe lycées et collèges. Jean-Baptiste SAY devient « cité scolaire ».
 
De 1940 à 1944, l’établissement et la communauté scolaire affrontent la guerre. L’histoire de Jean-Baptiste SAY reflète les fractures qui déchirent le pays.
alliant à l’enseignement technologique une solide formation générale, avec une belle perspective de débouchés dans les carrières scientifiques.
Jean-Baptiste SAY, comme les autres établissements parisiens de même type, Chaptal ou Lavoisier, permet alors d’accéder aux classes préparatoires des « Arts et Métiers ». Cette filière constitue un vivier de techniciens et d’ingénieurs appréciés par toutes les Chambres de commerce et d’industrie tant ils savaient allier compétences technologiques et culture générale approfondie.
Au XIX° siècle, la propriété devient une maison d’éducation privée, puis l’École Primaire Supérieure Jean-Baptiste SAY à partir de 1876. L’établissement fait partie du réseau des E.P.S. mis en place par la IIIème République dans tout le pays : l’objectif est de dispenser un enseignement scientifique et technologique orienté vers les filières de l’industrie et du commerce. Souvent concurrentes des lycées classiques, les E.P.S. sont très demandées par des parents soucieux d’assurer des études de qualité,
C’est sur le terrain de la maison de RACINE que s’élèvent l’hôtel particulier du manufacturier Nicolas TERNAUX (actuel bâtiment central de la cité scolaire) et les lavoirs de laines destinés à la fabrication des châles de cachemire.
Madame RÉCAMIER occupe ensuite les lieux et reçoit notamment dans ses salons LAMARTINE ainsi que CHATEAUBRIAND qui habite la rue du Buis toute proche.
Au siècle des Lumières, l’élite intellectuelle européenne fréquente les salons de Madame de BOUFFLERS et de Madame HELVÉTIUS : Auteuil devient un quartier en vogue et le lieu de rencontre de tous les talents. On y croise, HUME, HORACE WALPOLE, JEFFERSON, FRANKLIN, d’ALEMBERT, DIDEROT, Madame de STAËL, CONDORCET et plus tard le jeune BONAPARTE... Le domaine où se situe le lycée change plusieurs fois de propriétaire : le château et son parc deviennent la résidence du fermier-général Pignon, gendre de l’architecte de la place de la Concorde, Jacques-Ange GABRIEL.
Au XVIIème siècle, le village situé sur la route de Paris à Versailles devient un lieu de villégiature très prisé. LOUIS XIII séjourne quelques jours à Auteuil tandis que MOLIÈRE, BOILEAU et RACINE choisissent d’y résider. La tragédienne CHAMPMESLÉ et NINON de LENCLOS habitent également le quartier. RACINE occupe une maison de campagne à l’exact emplacement de l’actuel lycée Jean-Baptiste SAY où il compose notamment, en 1688, « Les Plaideurs ». En compagnie de LA FONTAINE, toute cette société littéraire et  artistique se réunit volontiers pour des agapes à « l’Auberge du Mouton Blanc »,  (toujours en activité) dans la Grand’Rue.
Deux promontoires émergent alors de la forêt de Rouvray qui couvre toute la région à l’ouest de Lutèce, la colline de Chaillot et celle d’Auteuil où se situe aujourd’hui le pavillon central du lycée. A la croisée des chemins de Versailles, Saint-Denis et Paris, le village et la Grand‘Rue d’Auteuil accueillent depuis le Moyen-âge de grandes figures historiques ainsi que de multiples personnalités du monde littéraire, scientifique et artistique.
 
A l’époque médiévale le domaine d’Auteuil passe sous la juridiction des abbés-seigneurs d’une autre colline parisienne non moins renommée, l’Abbaye de Sainte Geneviève ; jusqu’au XVIème siècle, le hameau, serré autour de l’église, reste de taille modeste.
Le lycée Jean - Baptiste SAY, situé dans l’ouest parisien, entre le bois de Boulogne et la Seine, au cœur du village d’Auteuil, domine un lieu chargé d’histoire. Auteuil tient son nom de sa topographie : la « Haute terre », composé des mots gallo-romains « altus » (haut) et « ialos » (espace découvert, clairière).
JEAN-BAPTISTE SAY, une colline historique où souffle l’esprit.
VIE CULTURELLE ET SPORTIVE   
ORGANISATION 
ASSOCIATIONS 
INTENDANCE 
VIE SCOLAIRE 
PRESENTATION 
PRESENTATION 
CDI 
11 bis rue d’Auteuil 75016 PARIS  -  01 53 92 78 00  -  Fax : 01 53 92 78 15  - courriel : ce.0750700d@ac-paris.fr
Mentions Légales